Les législatives sont-elles un objet d’astrologie ? / Politique
La question mérite d'être posée pour résoudre une question de méthode. En effet, il s'agit d'une échéance électorale qui s'appréhende de trois manières différentes : institutionnelle, géographique, et mathématique.
Institutionnelle
Les élections législatives, en France, plus particulièrement, surviennent environ un mois après l'élection présidentielle. En application du référendum de 2000 sur la modification constitutionnelle du mandat présidentiel. Abandon du septennat pour le quinquennat. Et de l'inversion en 2001 du calendrier électoral, plaçant les législatives après la présidentielle. Le nouveau président élu convoque les électeurs à se prononcer dans les urnes afin de lui donner une majorité parlementaire pour gouverner et voter les lois.
Cette réforme est en place depuis désormais 11 ans. Elle a été appliquée deux fois. Les 9 et 16 juin 2002. Et les 10 et 17 juin 2007.
Chirac réélu convoqua les législatives de 2002, obtenant pour la Droite 394 sièges.
Sarkozy élu en 2007 convoqua les législatives obtenant pour la Droite 343 sièges.
Hollande élu en 2012 convoque lui aussi les électeurs avec une incertitude, nonobstant des sondages, sur le résultat à en attendre.
Depuis le début des années 2000 les électeurs donnent régulièrement au président la majorité qu'il réclame. Cela se traduit par le résultat chiffré de 577 (nombre de circonscriptions élisant un député) :2 = 288 + xx
Xx étant la variable donnant la dimension de la majorité (absolue, relative, confortable, étriquée sont les qualificatifs d'appréciation renvoyant à des réalités chiffrées et étalonnées). En 2007 elle correspondait à + 55 députés. (UMP et Nouveau Centre). Majorité absolue et confortable.
La règle à en tirer est la suivante :
- Le nouveau président élu aura-t-il une majorité, soit 288 sièges ? La donnée institutionnelle le présume.
- De combien sera la variable XX relative à l'ampleur de la majorité ?
Question : l'astrologie est-elle en mesure de répondre à ces deux questions, avoir une majorité, et de quelle ampleur standard, avec les méthodes qu'elle met en oeuvre ?
Géographique
La carte électorale est établie par le pouvoir en place, et se traduit par le redécoupage des circonscriptions afin d'améliorer les résultats électoraux. Cette préoccupation concerne de nombreux pays, et non seulement la France, par exemple au Canada la carte électorale du Québec a soulevé des passions.
En France le redécoupage tient compte de l'évolution démographique du pays, passant de 55 à 66 millions d'habitants. En conservant le même nombre de circonscriptions 577 avec un rééquilibrage démographique en fonction du territoire.
Il existe une influence géographique électorale correspondant aux réalités des votes. Ainsi en 2009 les députés ont voté une loi supprimant 33 circonscriptions et créant 22 nouvelles. C'est la première grande réforme en la matière depuis 20 ans, conduite par Alain Marleix, le spécialiste de la Carte électorale le plus expérimenté du RPR de Jacques Chirac, en charge à l'UMP de ce dossier.
La Gauche s'est plainte de cette réforme estimant que 40 de ses circonscriptions disparaissaient, et que désormais il lui faudrait obtenir 52% des suffrages afin d'avoir la majorité au Parlement. On peut se référer à une étude récente de Jérôme Fourquet, de l'IFOP, sur la géographie des votes de l'élection présidentielle en France, pour se rendre compte de l'intérêt de cette approche. Voir les notes en fin de cet article.
Question : l'astrologie est-elle compétente, à priori, à se prononcer en matière de redécoupage électoral ?
Mathématiques
On devrait dire une approche de mesure de l'opinion, via les sondages. Mais ce serait réducteur. En effet, deux chercheurs Français, Bruno Jérôme et Véronique Jérôme Speziari, maître de conférences Paris Panthéon Assas, et Paris 1 Sorbonne, ont mis au point un modèle Electionscope, fonctionnel lors des consultations de 1997, 2002 et 2007. Ainsi que la prévision de la réélection de Georges Bush en 2004.
Le modèle des chercheurs Français fournit des simulations en continu. Ils observent que les 8 principaux instituts de sondage Français, surcotent leurs résultats de quelques points, en faveur de la droite, ou de la gauche, selon leurs orientations partisanes. Ainsi donc les sondeurs d'opinion ne sont jamais neutres, et cela quelque soit l'institut de contrôle assurant la régulation de ces activités.
Toutefois, il est possible, à partir des études de ses instituts, d'établir des courbes faisceaux de probabilités donnant des tendances.
Electionscope fonctionne selon une démarche scientifique utilisée pour expliquer puis, prévoir et/ou simuler le résultat des élections. Les modèles construit ont pour objectif premier de chercher à identifier les déterminants du vote, à en vérifier la pertinence statistique et empirique (une fois les élections passées) en comparant la prévision du modèle avec le résultat réel. Ce sont des modèles politico économiques basés sur des fonctions mathématiques, donnant des résultats chiffrés. Ainsi par exemple le bon résultat pour les municipales de 2001, pour plus de 80% des 236 villes de plus de 30 000 habitants.
Sur la base des modèles de simulation, Electionscope prévoit pour les législatives de 2012, avec la candidature de Sarkozy à la présidence : 255 sièges pour l'UMP, soit une perte de 78 sièges, et 284 sièges pour la gauche. Soit un gain de 78 sièges. Simulation réalisée en février 2011 pour les 22 régions.
En 2007 Electionscope attribue à la droite 333 sièges, alors qu'elle en a 343 et la gauche 206, alors qu'elle en a 228. Sans expliquer ces différences.
Prévision 2012 droite 255 sièges, gauche 284
Aucune simulation nouvelle n'a été publiée avec le résultat de la présidentielle des 22 avril et 6 mai.
Question : l'astrologie est-elle en mesure de donner des résultats projectifs en siège équivalent ?
L'astrologie
De toutes les méthodes évoquées ci-dessus, l'astrologie est de toute évidence la moins bien placée pour donner des résultats, précis, chiffrés en siège, en pourcentage, comme en tendances.
Quelques exemples récents, tirés des prévisions, pour les législatives de 2012, illustrent ce propos.
- Ainsi la chef de file actuelle de l'astrologie hollandaise, ayant établi son « analyse » pour les scrutins de juin a publié sur la page Legislatives2012_Etude astrologique realisee par' du site A' le pronostic suivant le 27 mai 2012 : « Ces analyses sont issues des cycles astrologiques mondiaux et climats des personnalités politiques et du cycle astrologique de la monnaie Euro. Les législatives de Juin 2012 devraient plutôt être placées sous des courants de gauche. »
Si vous souhaitez connaitre les cycles sur lesquels elle se base, vous n'en saurez rien. Elle ne publie non plus aucune carte. Une affirmation sans support. Même si elle avait raison, il y a des régles formelles à respecter. Car l'exercice consistant en une affirmation dérive, de l'astrologie, à de la voyance. Aucun raisonnement, uniquement le Magister dixit!
En effet, cette dame spécialisée dans les «courants» est incapable de vous en donner la force, 110, 220, triphasé, surtension sur pylône ou 1,5volt ? Les courants de gauche ça se traduit comment en sièges ? Cela fait combien ? Sans réponse!
Entre un modèle mathématique capable de vous donner une répartition, même avec 20 sièges d'erreur, et une analyse astrologique indéterminée et insignifiante, on se rend compte que les astrologues sont des zéros à défaut d'être des zorros.
- Un autre représentant de l'astrologie hollandaise, une étude publiée le 13 mai, sur le site de cet auteur, affiche en revanche plusieurs cartes du ciel. Sans en expliquer les raisons il développe une analyse en fonction de la configuration du cycle Jupiter Neptune formant un aspect le 25 juin, soit plusieurs jours après les scrutins des 10 et 17.
Estimant les configurations peu «fiables» au motif que Neptune est «louvoyant se trouvant dans son élément l'eau». Il fait une incursion dans la théorie des 4 éléments mise au point par Hephaestion de Thèbes au 4e siècle. Selon laquelle, on se trempe les pieds dans la constellation des Poissons, notamment au sud, et au nord la météo est très pluvieuse. Au surplus l'eau, c'est un état, non un élément, puisque sa composition c'est h2O, un atome d'hydrogène pour deux d'oxygène, un composé de gaz. Qui dit gaz, dit air. On se demande sérieusement quelle influence cela peut avoir dans les urnes. Estimant ensuite, que Jupiter en Gémeaux, «c'est un choix entre Castor et Pollux, susceptible de semer la pagaille », il propose de dépasser le problème selon lui « des frontières mal définies ». En faisant, selon ses mots, de « l'investigation céleste collatérale ».
C'est-à -dire la mise à contribution du thème de François Hollande au regard des deux cartes du ciel des 10 et 17 juin 2012.
En Logique, science du raisonnement juste, cela s'appelle essayer de corriger un système par lui-même . Soit, si une méthode ne donne rien dans un cas, l'appliquer à un cas voisin, afin d'obtenir la solution. En la matière, l'application du théorème de Gödel énonce qu'un système ne peut se valider lui-même. D'autant que dans l'exercice, proposé par cet astrologue il est aussi le validateur. En somme il tranche, coupe, décide, et conclue unilatéralement. Or si l'astrologie utilise le raisonnement par analogie, elle se soumet en conséquence aux contraintes générales des règles de la Logique. Et donc, quelque soit l'intérêt des explications de cet astrologue, cela se résume à des sophismes.
Wikipédia en donne la définition suivante : «un sophisme, ou argument à logique fallacieuse pour duper volontairement, est un raisonnement qui cherche à apparaître comme rigoureux mais qui en réalité n'est pas valide au sens de la logique (quand bien même sa conclusion serait pourtant vraie)».
Après des explications filandreuses, sur les rapports entre le thème de Hollande, et les cartes du 10 et 17, cet astrologue résume en deux phrases : «Pour conclure, mes analyses ne m'inclinent guère à pencher dans le sens d'une future cohabitation. Malgré quelques pertes de circonscriptions, la gauche devrait l'emporter».
A aucun moment il n'analyse les potentiels de la droite ni en terme de sièges, ni en terme de dynamiques géographique. Et il évoque la cohabitation, sans jamais avoir abordé ce thème sous la forme d'une question. Donnant son appréciation pendulaire (incliner et pencher). De combien de degrés la pente de cette déclivité électorale ? On l'ignore. Tout comme la gauche l'emporte ! Quels chiffres 288+ combien ? Alors et surtout qu'à aucun moment dans son texte il n'évoque même le nombre des circonscription, ni ne cherche à savoir quelles configurations astrales elles peuvent avoir.
Le président Hollande ne se portant nulle part formellement candidat dans les urnes, le 10 et 17 juin, puisque 6591 candidats s'affronteront d'abord le 10. Soutenir que le thème d'une personne représente celui de 6591 individus, relève du délire mental le plus total. On note, enfin, là encore, dans le texte de la conclusion publiée l'appréciation grossière, vague, floue, imprécise, et surtout incertaine, douteuse et particulièrement fumeuse.
- Autre astrologue, cette fois étranger à l'astrologie hollandaise. Sans fournir de carte du ciel il résume son propos à l'appréciation suivante : «Le cycle Jupiter-Neptune, en lien pour partie avec les épisodes politiques de la Vème République (référendum du 28 sept. 1958, promulgation du 5 oct. 1958) , le Parlement étant le « milieu », dans les textes, entre la voix du peuple (les députés) et la validation de l'autorité du président de la République élu au suffrage universel, ici le 6 mai 2012, c'est à dire en somme la confirmation des « engagements » du programme électoral, la phase planétaire Jupiter-Neptune, exacte le 25 juin 2012, et en orbe le 17 juin, formant un carré (transformation) : l'actuelle majorité (droite) passe alors dans l'opposition, la gauche remportant le scrutin. »
Cette formulation concise suscite les observations suivantes.
. La gauche remporte le scrutin, augure-t-il. De combien de sièges ? 288+ ?
.Depuis 1958, Jupiter Neptune ont à plusieurs reprises formé des cycles. Peut-on les interpréter tous sur le même plan ? Notamment, il serait plus indiqué de se reporter au dernier cycle formé le 21 décembre 2009, de l'analyser, de le corréler avec les faits observés, afin d'en déduire une, ou des conséquences éventuelles les 10 et 17 juin 2012.
. Le cycle Jupiter Neptune s'applique-t-il vraiment les 10 et 17 juin 2012, à la situation rencontrée suite à l'élection de François Hollande ? En effet, en 1981, lors de l'élection de François Mitterrand, avec un score équivalent à celui de Hollande, on ne trouvait dans le ciel aucun aspect Jupiter Neptune. Celui-ci s'était formé le 9 septembre 1980, aspect de quadrature à 13h36 TU, entre Vierge et Sagittaire. En ce même mois de septembre 1980 se formait aussi le 22 un aspect Jupiter Uranus. On ne relève, en ce mois de septembre 1980, pour le développement de la vie de la Ve République aucun événement singulier, marquant, politique, ou déterminant. Or l'élection d'un premier président socialiste en France en mai 1981, reste encore aujourd'hui un événement politique, et économique considérable en Europe. Autrement dit, la tarte à la crème Jupiter Neptune des astrologues, nécessite d'effectuer des vérifications préalables, avant de s'en servir comme explication dirimante à tout et à n'importe quoi.
Subsidiairement, l'astrologue hollandais, manifestement empêtré dans la signification d'un Jupiter en Gémeaux en juin 2012, pour laquelle il montre son incompétence d'analyse (souvenez-vous sa référence à Castor et Pollux semeurs de pagaille). Au-delà du clin d'oeil au Pollux du Manège Enchanté en compagnie de Zébulon, il devrait potasser son histoire politique et ouvrir ses éphémérides, car elles seront bientôt mangées aux mites. Ce serait plus utile. En effet, lors de la présidentielle des 5 et 19 décembre 1965, Jupiter était en Gémeaux, comme en 2012, et Neptune en Scorpion. Le maître à penser de cet astrologue, André Barbault, annonçait partout dans ses prévisions l'effondrement du Gaullisme. Reprenant l'argumentation d'Antoine Pinay. Une indication sérieuse des choix politiques personnels de cet auteur d'astrologie, à titre de prévision collective, en lieu et place de l'exercice d'une méthode à laquelle on s'attendait. Or le Général, mis en ballotage par Mitterrand, fut réélu en décembre 1965.
On apprit, plus tard, qu'Antoine Pinay, alors âgé de plus de 70 ans, accordait ses faveurs sexuelles à des jeunes filles mineures. L'une d'elles, ayant essayé de le faire chanter après avoir été «déshonorée», l'affaire privée arriva aux oreilles de la Police. Plus grave que des affaires de moeurs, Pinay, ex membre du Conseil National de Vichy, Pétainiste, soutenu par l'extrême droite de Tixier Vignancourt, et de Me Isorni, suite à une enquête de la DST se révéla être un agent recruté en 1947 par le réseau ouest allemand Gehlen, nom du chef des services secrets allemand, en étroite liaison avec les américains, en qualité d'informateur sur le développement du programme nucléaire Français de mise au point de la bombe atomique. Il faisait de l'espionnage au profit de l'étranger, contre les intérêts de la sécurité de son pays. Une belle illustration, pour la période, d'un Jupiter en Gémeaux.
Pour terminer sur 1965, Jupiter Neptune, et Jupiter en Gémeaux, les historiens considèrent aujourd'hui que l'année 1965 constitue une année politique décisive dans l'histoire de la France. D'une part l'élection du président au suffrage universel. Il faut remonter en décembre 1848 pour trouver un précédent. En décembre 1965 le Général de Gaulle dont l'effondrement était inévitable pour André Barbault, recevait dans les urnes l'onction populaire avec un score de 85% des inscrits. Non seulement elle marque les premiers pas de la montée de François Mitterrand vers le pouvoir. Elle consacre aussi la disparition du Centre, représenté par Jean Lecanuet, 4 millions de voix. 1965 fait apparaître en France le « quadrille bipolaire » communistes, socialistes, gaullistes, libéraux, avec une bipolarisation par couples de familles politiques, jusqu'à l'affirmation actuelle du bipartisme, et la lente apparition des alliances avec les extrêmes.
. L'affirmation de cet astrologue selon laquelle la droite deviendrait l'opposition, mériterait une explication, en lieu et place d'une assertion catégorique. Notamment sur le fondement de la carte de formation du cycle, et non sur la base du placage d'un aspect entre Poissons et Gémeaux, sur une situation institutionnelle. Car toutes les quadratures entre ces deux planètes ne traduisent jamais systématiquement de tels changements, pour preuve l'aspect de septembre 1980. Voire encore celui du 24 septembre 2006. A cette date aucun événement parlementaire de changement de majorité. La droite était majoritaire, lors du sextile de ce même cycle elle la conserva en 2007.
Les législatives astrologiques suscitent bien des interrogations, autant sur la méthode à employer, si elle existe, que sur les résultats à en attendre. Encore faut-il les définir.
Il conviendra de départager les astrologues qui raisonnent faux par principe, et par ardeur politique militante, de ceux qui appliquent une méthode, en élaborant des standards. Le premier d'entre eux serait d'employer des cartes similaires, ayant notamment le Point Vernal du 0 degré Bélier, origine des temps de l'écliptique. Ce serait un premier acte de cohérence.
En complément de cet article vous trouverez ci-dessous, en plus des notes lecture, les cartes du dernier cycle Jupiter Neptune de décembre 2009, ainsi que celles des 10 et 17 juin 2012, établies sur le même modèle de lecture standard, sans qu'y figurent ni points fictifs ou virtuels, pour vos observations personnelles. Afin que chacun progresse dans une meilleure compréhension'
GDB
Notes:
1- Gödel (1906-1978) : Présentation du théorème de Gödel par Francine Jaulin-Mannoni, éditions Apect EMAIL Oppeinheimer, père de la bombe atomique américaine, considérait Gödel comme le plus grand génie de la Logique depuis Aristote. à lire aussi Les démons de Gödel, logique et folie, de Pierre Cassou-Noguès chez Points Sciences 8,70 euros
2-Redécoupage électoral - Les grands ciseaux d'Alain Marleix Politique : Avec 33 circonscriptions législatives supprimées, contre 22 créées, le projet de redécoupage électoral présenté mercredi en Conseil des ministres va faire grincer pas mal de dents. 28/07/2009
3- http://www.jean-jaures.org/Publications/Les-essais/Le-sens-des-cartes
4- Histoire Secrète de la Droite, 50 ans d'intrigues, pages 77 à 84 « le boulet d'Antoine Pinay », pour Barbault, et sa prédiction de l'effondrement du gaullisme en 1965, consultez la page du site du CURA, la très intéressante analyse détaillée de Jacques Reverchon publiée par Patrice Guinard, sur la valeur nulle des prévisions de Barbault - De Gaulle : "le gaullisme en perte de vitesse, allant sur sa fin dès le printemps 65" (p.140-144) ; "départ du président de la République par maladie ou accident au cours de l'année 1965". Prévisions de Barbault. http://cura.free.fr/xxv/25rvchon.html